Non-humain, kezako ?

Non-humain : kesako ?

Le terme "non-humain" désigne tout ce qui n’appartient pas à l’espèce humaine, mais englobe un large éventail de formes de vie et d’entités qui interagissent avec notre monde. Cela inclut tout autant les animaux, les végétaux que les minéraux et, dans un contexte plus moderne et technologique, le digital.

Animal, végétal, minéral... digital !

Ces éléments du monde naturel (animal, végétal, minéral) constituent la matière et la vie qui nous entourent. Ils ont des cycles de croissance, des relations écologiques et des impacts réciproques, formant un réseau interconnecté et évolutif. Mais aujourd’hui, à l'ère numérique, un autre acteur majeur est venu se greffer à ce tableau : le digital. Bien qu’il ne soit pas vivant dans le sens biologique, le digital a un impact profond sur nos vies, nos sociétés et notre environnement. Il peut devenir un outil puissant de transformation, mais il présente aussi des risques inhérents à son utilisation démesurée ou malveillante.

Gare au digital : un outil en spirale

Le digital agit en spirale — un phénomène où ses effets se déploient de manière dynamique et exponentielle, influençant positivement ou négativement l’évolution des systèmes.

• Spirale constructive et méliorative : Lorsqu’utilisé de manière consciente et bienveillante, le digital peut être un outil de croissance. Il permet d’accéder à des savoirs, de faciliter la communication, de rendre les processus plus efficaces et d’accompagner l’épanouissement personnel ou collectif. Par exemple, des applications éducatives, des plateformes de collaboration, des outils de développement personnel peuvent favoriser l’évolution et l’amélioration continue des individus et des organisations.

• Spirale destructive et péjorative : Cependant, dans un contexte où le digital est utilisé de manière irresponsable, abusive ou exploitative, il peut conduire à une spirale destructive. Les dérives sont nombreuses : dépendance aux réseaux sociaux, manipulation de l'information, perte de vie privée, surconsommation de données, exploitation des algorithmes pour des fins malveillantes ou capitalistes. Dans ce cas, le digital ne construit pas un avenir meilleur, mais plutôt un monde de plus en plus déconnecté, pollué par la surinformation et la manipulation.

Le défi de l'équilibre entre digital et bien-être humain

Le véritable enjeu est donc de savoir comment équilibrer le digital et les autres forces non-humaines (naturelles, animales, végétales, minérales) pour qu'ils s’harmonisent, plutôt que de se concurrencer ou s’opposer. Le digital, tout comme les autres éléments du monde naturel, peut être une source de progrès, mais seulement s’il est utilisé dans une optique régénérative et éthique, en gardant toujours à l’esprit l'humain et la planète au centre des priorités.